Le rôle du disciple, au travers du récit de Haroun et Moussa

أعوذ بالله من الشيطان الرجيم
بـسم الله الرحمن الرحيم
بـسم الله الرحمن الرحيم بـسم الله الرحمن الرحيم
بسم الله بسم الله
بسم الله
الله الله الله
ولا حول ولا قوة إلا بالله

Le rôle du disciple, au travers du récit de Haroun et Moussa

Résumé de l’assise du 12 Avril 2019 / Jumu’a 6 Cha’bân 1440 [Partie 2] :

C’est la raison pour laquelle, lorsque Moussa (‘alayhi s-salâm) fut suscité en tant que messager, il demanda le soutien de son frère, parce qu’il était plus éloquent que lui. Dans la forme, ses paroles étaient ce qui se faisait de mieux en matière d’éloquence. Seulement, ses paroles n’étaient que des paroles, dépourvues de flux spirituel, car le flux demeurait auprès de Moussa (‘alayhi s-salâm). De sorte que lorsque Moussa (‘alayhi s-salâm) s’en alla vers un état de présence au-delà encore de l’état de présence lui-même… parce que si l’on dit que Moussa s’en est allé vers l’état de présence, cela sous-entendrait qu’auparavant il n’ait pas été dans cet état de présence. Au contraire, il était perpétuellement en état de présence avec son Seigneur. Il était présent par la parole, puisqu’il était le Kalîm. Cependant, lorsqu’il s’en retourna vers le mont Toûr, pour une retraite de 40 jours… il accéda à la présence par la vision (mouchâhada).

Que lui fit gagner cette vision ? Elle lui fit atteindre l’état de foudroiement, de pulvérisation et de consumation totale : « Mais lorsque son Seigneur Se manifesta au Mont, Il le pulvérisa, et Moussa s’effondra, foudroyé [1]. » Le Mont ne disparut que par la disparition de Moussa (‘alayhi s-salâm). Et le Mont ne fut pulvérisé que par l’accès de Moussa (‘alayhi s-salâm) à l’état de foudroiement ultime, après lequel ne subsistait plus ni Moussa, ni ce que Moussa pouvait voir ou percevoir des choses. Le tout disparut dans le tout.

Quel était donc le rôle de Haroûn, à ce moment-là ?
Il était resté dans un rôle préventif, il mettait en garde, il guidait les gens, il les dirigeait, il tenait le rôle d’Imâm, d’intercesseur pour les enfants d’Israël. L’éloquent resta parmi les gens, celui qui parle bien et prononce correctement chaque lettre… mais cela ne les empêcha pas de se mettre à adorer le veau, dans la présence de Haroûn lui-même (‘alayhi s-salâm) ! Dans la présence de l’éloquent, ils se jetèrent prosternés devant le veau… tandis que dans la présence du bègue au cœur pur, ils adorèrent le Dieu Unique ﷻ.

Ne ne te laisse donc pas amadouer par les mots, ni de manière générale par tout ce que tu as pu apprendre et assimiler auparavant, car il se pourrait que cela finisse par te mener toi aussi à l’adoration du veau, en dehors d’Allâh ﷻ. Efforce toi de travailler à la purification de l’esprit. Efforce toi de travailler à la présentation d’un miroir pur et immaculé, dans lequel se reflètera la Lumière de sayidina al-Mustafa ﷺ, jusqu’à ce que ton cœur devienne prosterné pour Allâh et ne perçoive dès lors plus rien en dehors de Lui. Alors, effectivement, tu auras atteint l’état de contemplation du Seigneur ﷻ.

Mais si tu venais à tomber dans la considération des mots, de la force, ou des autres directions… alors sache et sois certain que c’est comme si ton guide était devenu as-Sâmiriy, et comme si tu avais construit un veau autour duquel tu te serais mis à faire le tawâf, matin et soir. Tel est l’état du disciple.

Si en revanche tu ne t’arrêtes pas à ces formes apparentes, si au contraire tu te concentres sur les mouvements de ton cœur, et si tu t’appliques à ce que ton cœur ne respire que par le dhikr du Seigneur, alors sache que tu es devenu le Moussa de ton temps. Tu t’es emparé de ta nafs, de tes propres mains, tu l’as jetée dans la présence du Créateur, et elle devint vivante par Sa lumière. « Est-ce que celui qui était mort, que Nous avons ramené à la vie et à qui Nous avons assigné une lumière grâce à laquelle il marche parmi les gens…[2] »
Tu as ramené ta nafs vers la Toute-puissance divine, et elle en devint vivante. Puis lorsque tu t’en es emparée, de tes propres mains, tu l’as tuée… et en la tuant, c’est comme si tu avais tué tous les gens. « Quiconque tue une nafs non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur terre, c’est comme s’il avait tué toutes les hommes [3]. »

Si tu parviens à tuer ta nafs, alors tu ne seras plus touché par aucune perception de quiconque, et nul ne pourra t’influer de quelque manière que ce soit. En revanche tant que tu te tournes et prêtes attention à untel et unetelle, tant que tu désires accéder au rang de untel et unetelle, tant que tu recherches la compagnie de untel et unetelle… sache que ce n’est plus un veau que tu as, mais un troupeau.

C’est la raison pour laquelle, lorsque le disciple fait da’wa, s’il veut que sa parole porte et soit entendue… il ne s’agit pas pour lui de parler de Haqîqa. Non… Plutôt, son rôle consistera en le fait de réunir les disciples en l’absence du markaz, ou en l’absence de celui que le Seigneur a établi comme cause de l’illumination des cœurs. Exactement comme le fit Haroûn avec Moussa (‘alayhima s-salâm). Lorsque Moussa (‘alayhi s-salâm) s’absenta, Haroûn n’alla pas à la confrontation avec les enfants d’Israël. Il les laissa, dans l’adoration du veau. Puis, lorsque Moussa (‘alayhi s-salâm) revint, il demanda à son frère : « « Qu’est-ce qui t’a empêché, Haroûn, quand tu les as vus s’égarer, de me suivre ? Aurais-tu désobéi à mon commandement ? » Il répondit : « Ô fils de ma mère, ne me prends ni par la barbe ni par la tête. Je craignais que tu ne dises : « Tu as divisé les enfants d’Israël et tu n’as pas observé mes ordres » [4] ».

Haroûn ne tendit pas davantage vers la distinction (farq) qu’il ne tendit vers la réunion (jam’). C’est là un message personnel destiné à tout disciple. C’est-à-dire qu’il s’agit de toujours rechercher le Tawhîd al-jam’, et ne pas aller chercher dans le farq. Cherche et concentre tes efforts sur le Tawhîd al-jam’. Cherche et efforce-toi de voir le jam’ en toute chose, et avant toute chose, et après toute chose. Ne te préoccupe pas du farq, car les réalités sont cachées bien au-delà de ce que peuvent en percevoir les yeux. Tu ne sais pas qui est vraiment cette forme physique que tu considères. Combien de gens considères-tu comme étant du nombre des sincères, alors qu’en réalité ce sont de purs hypocrites !? Et combien de gens considères tu comme étant des musulmans, alors qu’ils n’ont même pas encore embrassé l’Islâm !?

Tant que tu n’as pas atteint la maîtrise de cette distinction entre les créatures du Seigneur… et cela, seuls les gens de la ‘itra, les détenteurs du Secret divin, en ont la parfaite maîtrise. Le Messager d’Allâh ﷺ ne dit-il pas : « Allâh est Celui qui donne, et je répartis. »

Et alors aujourd’hui, qui est celui qui répartit (al-qâsim) ?
« Certes, il vous est venu un messager de vos propres nafs. [5] » Le souffle du Mustafa, voilà qui est le qâsim. Si tu tentes de répartir les choses dans la création par ton propre souffle, alors tu ruines tout. Lorsque tu répartis par ton propre souffle, tu ruines ton état avant même de causer du tort à autrui. Et toute chose, au lieu d’être noble et élevé (‘olwi), devient pour toi bas et vil (soufli). C’est pourquoi il est nécessaire de toujours garder et entretenir la bonne opinion d’Allâh. Efforçons-nous de voir le bien en toute chose.

Efforçons-nous de travailler sur nous-mêmes plutôt que sur autrui, plutôt que de se demander si untel est pieux ou non, plutôt que de se dire « non je préfère untel… » Je vais te dire pourquoi tu l’aimes : tu l’aimes parce que tu es un feignant, et que lui aussi est un feignant ! Vous vous réunissez en ce qui est vil (soufli), et non pas en ce qui est noble (‘olwi). Si vraiment tu aimais les gens pour Allâh, tu rechercherais la compagnie de ceux qui t’influencent en bien. Le disciple doit fréquenter les autres disciples afin que son aspiration à l’obéissance du Seigneur soit attisée. Cherche donc la compagnie de celui qui te pousse à être plus obéissant. Cherche la compagnie de celui qui te motive au dhikr. Cherche la compagnie de celui qui te pousse à la prière… et non pas aux bavardages. Les bavardages ne t’apporteront rien de bon.

C’est la raison pour laquelle nous ne parlons pas beaucoup avec le disciple. On le laisse, dans la zawiya, qu’il se débrouille… afin que peut-être il comprenne ce qui est attendu de lui. Ceci fait, alors nous lui donnons la bay’a. On lui dit « Le Seigneur t’a accordé le idhn. » En vérité, si nous le voulons, nous lui donnons… et si nous ne voulons pas, nous le privons.

Le idhn vient tout d’abord d’Allâh : « Dans des maisons (des cœurs) que Allâh a permis (idhn) que l’on élève, et où Son Nom est évoqué. [6] » ça, c’est le idhn qui t’est venu originellement de ton Shaykh. Mais maintenant non : fais attention ! Prends garde : es-tu véritablement venu pour Allâh ﷻ? As-tu délaissé toutes tes pensées, as-tu abandonné toutes tes dimensions, as-tu abandonné tes acquis, tes coutumes, tes habitudes… as-tu abandonné l’ensemble de ton intellect et de ta science, ou plutôt ce que toi tu considères à tort être de la science… parce que la science véritable c’est : « Sache donc que « lâ ilâha illa Allâh ». [7] »

Es-tu donc venu pour te rattacher sincèrement à Allâh ﷻ et que ton cœur soit illuminé… ou bien tu es venu comme juge, pour déterminer qui est parvenu à l’état de présence et qui n’y est pas parvenu ? Cela ne t’apportera jamais rien. Cela t’éloignera plus que cela ne te rapprochera. C’est même cela, le manque de convenance (sou’ al-adab) dans la Voie. Le adab, c’est que tu ne voies personne. Tu dois voir l’intermédiaire (wâsita) comme étant un miroir, dans lequel se reflète tout ton être : si tu y vois du bien, tu dis que cela vient du Seigneur ﷻ. Et si tu y vois un manquement, dis que cela ne vient que de ta nafs. Dis que le mal ne provient que de toi-même, jamais de ton Seigneur.

C’est de cette manière que, peu-à-peu, tu te débarrasseras de tout ce qui est négatif. Et lorsque tu seras parvenu à cet état où tu ne verras plus que la Beauté divine (jamâl), alors : « Dis : « Tout vient d’Allâh » [8] »

Apprends la solitude, afin de connaître l’Unique. Seulement toi, tu es incapable de t’isoler… et par l’isolement, je ne me réfère pas à l’isolement physique des gens, c’est-à-dire par ton corps. Non, je me réfère à l’isolement de ta conscience, de ta pensée, de ton cœur. Tel est le véritable isolement. Quand bien même ton corps serait en présence d’autre corps physiques et relevant du fana, ton esprit doit être et demeurer en présence du Seigneur ﷻ. Tel est le croyant fort. Le croyant en état de présence divine : voilà le croyant que le Seigneur ﷻ aime. C’est cette personne que sayiduna al-Mustafa ﷺ décrivit en disant : « La foi est une Lumière que Allâh projette dans le cœur de Son serviteur croyant, elle augmente et diminue en fonction de l’accomplissement d’actes vertueux. » Mais quels sont ces actes vertueux ?
C’est la sincérité (ikhlâs). Al-ikhlâs, c’est-à-dire ne rien vouloir d’autre que la Face du Créateur ﷻ.

Si tu vas chercher dans autrui, tu vas te fatiguer inutilement, et tu ne parviendras jamais à la connaissance de ton Seigneur, quand bien même tu resterais ici 10 000 ans. Tu n’arriveras à rien. Tu entreras dans une spirale sans fin, tu ne sauras plus ni où tu as commencé, ni à quoi tu es sensé parvenir. Le temps passera… et pendant que certains traverseront le voile, toi, tu resteras présent avec nous par le corps, tandis que ton esprit sera noyé dans une multitude de dimensions. Tu t’imagines être là… mais tu n’es pas là. Tu t’imagines être proche… mais tu demeures dans l’état d’éloignement, tu ne connais même pas le sens du mot « proche ». Efforce-toi donc d’être présent de tout ton être.

Quelle est la cause de tout cela ?
Tout simplement, c’est parce que jusqu’à présent, chez aucun d’entre vous la nafs n’a été saisie par le lâm al-qabd. Vous en êtes toujours au cercle du hâ’ al-hawiya. Nous avons lu 7 Lectures, puis lorsque nous sommes arrivés au markaz, j’ai espéré que peut-être quelqu’un parvienne à transcender les formes apparentes, les corps, tant dans le moulk que dans le malakoûte, et que son esprit demeure pur, immaculé, afin que nous le fassions circuler dans le reste des Lectures… ne serait-ce qu’un seul disciple, avec lequel nous complèterions l’étude jusqu’à atteindre la compréhension originelle… Mais non.

Comment est-ce possible ?
La raison, c’est « Je prends le secret, puis je fais ce qu’il me plait. Je vois la lumière d’Allâh, puis j’agis comme bon me semble. »

Ne crois pas que tu sois parvenu à quoi que ce soit ainsi… tu ne fais que te retarder. Tu t’éloignes… et viendra un jour où peut-être, le Seigneur fera venir quelqu’un dont l’aspiration spirituelle sera grande… il n’aura qu’à passer la porte de la zawiya, et il comprendra en un instant ces Lectures dans lesquelles tu t’es épuisé durant des années. Son esprit sera saisi et accèdera à la présence du Créateur. Tandis que toi, tu ne seras toujours pas parvenu à transcender ne serait-ce qu’une caractéristique d’entre les caractéristiques propres à tes dimensions auditives, visuelles, ou aux mouvements de ta main ou de ton pied. Il viendra lui, et prendra tout cela. Nous serions tout de même bien embarrassés de voir ainsi quelqu’un venant à peine d’arriver devenir parmi les premiers… tandis que toi, après des années consacrées à cela, tu n’en reste finalement qu’à des « on dit ».

Et attention, le Shaykh va te laisser ahuri : il s’assoira avec toi, et il te parlera de ces « on dit ». C’est-à-dire que tu vas lui raconter tes histoires, il t’écoutera attentivement, et il te répondra. Si tu t’élèves spirituellement, il s’élèvera avec toi et te fera voir. Mais si tu restes sur place, tu le trouveras là aussi. Tel est l’état du Shaykh : où que tu sois parvenu, il est ici, avec toi. Ne t’imagine pas qu’il va t’abandonner, où que ce soit. Mais ne t’imagine pas non plus qu’il va te changer si tu n’as pas toi-même cette envie de changer. Non, tu dois être toi-même le demandeur de ce changement. Et tu ne dois pas être demandeur par la langue, mais par les actes, par ta mise en pratique des athar de la risâla.

C’est pourquoi nous avons appelé le chemin droit « athar ar-risâla ». Donc, par quoi vas-tu lire le athar de la risâla ? Non pas par ta prononciation de « moi je… », mais plutôt par les mouvements que tu fourniras dans le suivi de celui que tu as pris pour guide : « Puis-je te suivre, à la condition que tu m’apprennes de ce qu’on t’a appris concernant une bonne direction ? [9]»

Considère donc que je suis là pour t’informer (khabar) au sujet du Seigneur, tandis que toi, ton suivi consiste en le suivi du athar de la risâla. C’est la raison pour laquelle vint d’une part le athar de la risâla Moussa (‘alayhi s-salâm), qui est prophète et messager, et d’autre part celui qui informe (khabar), la source (manba’) de la wilaya, al-Khidr (‘alayhi s-salâm), qui quant à lui vint en qualité de waliy.

C’est alors que la wilaya se mit à attiser l’aspiration spirituelle (himma) de la risâla, jusqu’à ce que son athar finisse par devenir l’information (khabar) de la rectitude sur la Voie. On ne considère pas que Moussa (‘alayhi s-salâm) a commis des erreurs dans son cheminement, à Dieu ne plaise ! Au contraire, il nous révéla le athar de la risâla. Et s’il incombe à Moussa (‘alayhi s-salâm) de suivre sayiduna al-Khidr (‘alayhi s-salâm)… et bien médite à cela… tu finiras peut-être par parvenir à la conclusion que les tablettes ou encore la Thora ne sont en vérité que le athar de ce qui fut émis par la source (manba’) de la wilaya.

Moussa (‘alayhi s-salâm) lui-même s’est contraint au suivi, établissant ce athar dans le cheminement… Quant à notre Prophète ﷺ, il traça un trait dans le sable et dit : « Voici la Voie d’Allâh : suivez-le donc, et ne suivez pas les sentiers (qui s’en écartent). » C’est-à-dire qu’il plaça l’information (khabar) dans le tracé du trait, et il en fit à la fois la source (manba’) et le athar. Dans le cas de Moussa (‘alayhi s-salâm), si le athar était de lui, en revanche le manba’ relevait d’un autre. Ou comme si celui qui prononce et celui qui suit avaient été deux personnes différentes. Pour sayiduna al-Mustafa ﷺ, il fut à la fois celui qui impose le tracé et celui qui informe (khabar) à son sujet. C’est-à-dire qu’il a réuni les deux choses. Et nous qui sommes de la communauté du Prophète ﷺ, nous sommes la communauté de la réunion : tu te dois donc, dans ta vie, de tracer un trait, conforme au trait de celui qui traça le trait par excellence ﷺ, pour ensuite t’astreindre à son suivi conforme. C’est alors que, véritablement, tu comprendras le comment de l’observation de ta nafs, perpétuellement et à chaque instant.

Allâhumma fais nous donc voir nos défauts, afin que, par cette vision, ils soient corrigés, et fais que cette vision se fasse par l’œil de notre Prophète ﷺ.
Allâhumma purifie-nous, extérieurement comme intérieurement. Purifie notre âme, notre esprit ainsi que notre corps. Elève-nous jusqu’à la présence Seigneuriale. Place-nous dans la présence des prophètes et messagers. Yâ dhal-jalâli wal-ikrâm.
Allâhumma fais qu’ils soient satisfaits de nous, par Ta satisfaction d’eux, ô plus généreux des généreux.
Allâhumma comme Tu fus satisfait de notre Prophète ﷺ, fais que notre Prophète soit satisfait de nous.
Allâhumma par le nombre des hassanates de notre Prophète ﷺ, accepte-nous dans la présence de notre Prophète.
Allâhumma par le nombre de ceux qui prièrent sur notre Prophète ﷺ, accorde-nous l’établissement d’un lien avec lui, dans ce bas-monde avant l’au-delà. Et fais de nous des gens de la vision, jusqu’à ce que notre prière s’accomplisse en lien avec notre Prophète ﷺ.


[1] Sourate al-A’râf, verset 143.
[2] Sourate al-An’âm, verset 122.
[3] Sourate al-Ma’ida, verset 32.
[4] Sourate Tâ-hâ, versets 92 à 93.
[5] Sourate at-Tawba, verset 128.
[6] Sourate an-Noûr, verset 36.
[7] Sourate Muhammad, verset 19.
[8] Sourate an-Nisâ’, verset 78.
[9] Sourate al-Kahf, verset 66.

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