(cours) Hadra Moussawiya: Le cheminement du hâ’ vers le Alif

بسم الله الرحمن الرحيم
و الصلاة و السلام على أشرف المرسلين
و على اله و اصحابه أجمعين

Assise du Shaykh Educateur Sidi Mohamed Faouzi al-Karkari –radiAllâhu ‘anhu-
Cours du Jumu’a 16 Rajab 1435 de l’Hégire / Vendredi 16 Mai 2014

La Hadra Moussawiya (troisième cours) :
Le Cheminement du hâ’ vers le Alif

La Hadra Moussawiya, au risque de nous répéter, est la Hadra du « masâs ul-Alif », dans le sens où elle voit apparaître le Alif Mouqaddar… un Alif qui se veut être l’origine unique de toutes les autres lettres… et c’est pour cela que cette Hadra réunit la manifestation de tous les opposés : La mère de sayidina Moussa craint pour la vie de son fils, et elle se voit ordonner de le jeter dans la mer, où sa mort semble inévitable… Et Moussa (‘alayhis salam) a plus tard l’intention de partir à la recherche du feu pour les siens, mais c’est al-Jabbâr qui s’adresse à lui à partir de ce même feu, devenu Lumière…

La connaissance des opposés passe par la Connaissance des Noms divins, et la Connaissance des Noms divins passe par la réalisation et l’accomplissement du khilafa du fils d’Adam: « Je vais établir sur Terre un vicaire (khalifa) » [s2.v30] conformément à un autre verset qui dit plus loin: « Et Il enseigna à Adam tous les Noms »[s2.v31]

Et le secret liant la Science des opposés à celle des Noms divins réside dans le fait que Allâh -‘azza wa jall- S’est attribué des Noms de Beauté (Jamâl), qui s’opposent aux Noms de Coercition (Jalâl), lesquels sont encore différents des Noms de Perfection (Kamâl)… Il est, subhânahu wa ta’ala, al-Rahmân (le Miséricordieux) et al-Qahhâr (le Très Coercitif), Il est al-Nâfi’ (Celui qui pourvoit en bien) et al-Dârr (Celui qui pourvoit en mal), Il est al-Mâni’ (Celui qui prive) et al-Mou’tiy (Celui qui donne), et ainsi de suite… c’est cela qui fit de la Science des opposés la plus noble des sciences de la Sainteté, et les Saints se valent entre eux par rapport à leur degré de maîtrise de cette Connaissance, et c’est pour cela que celui qui la réunit est l’Imâm de son temps et le Adam de son époque… et c’est ainsi que par le passé, le Saint qui s’était accompli dans cette Science se voyait loué et honoré par les autres… et c’est ce qui fit dire au Shaykh sidi ‘AbdelAziz ad-Dabbâgh (radiAllâhu ‘anhu) : « Sayidi ‘Aliy était un grand faqîh et un savant connu et reconnu de la Science des opposés deux-à-deux », c’est à dire: la Charî’a et la Haqîqa, la Liberté (Hurriya) et la Servitude (‘ouboudiya), la considération de l’ensemble et du cas par cas (al-Jam’ wa al-Farq), le cheminement en toute conscience (as-souloûk) et le cheminement dans la folie résultante de l’Amour divin (al-Jadhb), l’extinction (al-fanâ) et la persistance (al-baqâ) etc… et c’est en ce sens que je (le Shaykh sidi Mohamed Faouzi al-Karkari quddissa sirruh) dis dans un poème:

Je suis la réunion des deux mers
l’Isthme pré-éternel

J’ai revêtu toutes les couleurs
et suis devenu sans couleur

Je n’ai ni nom, ni situation spatiale
réunissant les opposés deux-à-deux

Mon corps est la manifestation de mes attributs
le voile couvrant les yeux

Du fait donc que la Hadra Moussawiya recèle une telle particularité, son commencement fut marqué par ce que l’on appelle dans le domaine de la Sainteté « wahiy ul-ilhâm », c’est à dire l’inspiration divine, comme le mentionne le verset: « lorsque Nous révélâmes à ta mère ce qui fut révélé » [s20.v38]. La mère de sayidina Moussa (‘alayhis salam) n’était pas du nombre des Prophètes, mais elle était bien une pieuse personne, ce qui lui valut de recevoir ce flux spirituel du Miséricordieux, afin qu’apparaisse et se manifeste la Sagesse et la Volonté divine en la personne de Moussa (‘alayhis salam) « « Mets-le dans le coffret, puis jette celui-ci dans les flots pour qu’ensuite le fleuve le lance sur la rive; un ennemi à Moi et à lui le prendra». Et J’ai répandu sur toi une affection de Ma part, afin que tu sois élevé sous Mon œil. » [s20.v39]

La mère de Moussa (‘alayhis salam), ne pouvant agir à l’encontre de ce qui lui avait été révélé, accomplit la Volonté divine et plaça le fruit de ses entrailles dans le coffret qu’elle avait confectionné, puis le jeta dans la mer, afin qu’apparaissent les bienfaits d’une Lumière faisant le lien direct entre la Hadra Mouhammadiya réunissant toutes les Hadra, et la Hadra Moussawiya… Car les Hadra des Prophètes ne sont en fait que l’expression de certaines particularités propres à la Réalité Muhammadienne, plus ou moins accomplies et apparentes selon le Prophète considéré.

Nous avions évoqué (dans le cours précédent) le fait que le Messager d’Allâh (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) exposait son corps à la pluie, de façon à recevoir les flux de sens profonds émanants du Vivant, et c’est ainsi qu’il dévoilait sa tête bénie de façon à accueillir l’Attribut de Vie du Jabaroûte : « Nous avons fait de l’eau toute chose vivante » [s21.v30]. Et le Vivant n’est autre que Allâh -jalla jalâluh- « C’est Lui le Vivant » [s40.v65], quant à la vie qui flue dans les êtres vivants, elle n’est qu’une vie éphémère et illusoire, conformément au verset: « Tout doit périr, sauf Son Visage » [s28.v88]

L’eau qui est ainsi envoyée au Prophète (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) est une eau originelle, sans goût ni couleur… car l’eau de pluie descendant du ciel est l’origine de toutes les formes d’eau présentes sur Terre, et c’est pour cela que Allâh -ta’ala- dit: « Ne vois-tu pas qu’Allah fait descendre du ciel de l’eau, puis Il l’achemine vers des sources dans la terre » [s39.v21], et ceci parce qu’il est (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) l’Isthme (Barzakh) entre le Créateur et la création, l’Intermédiaire (Wassita) entre le ciel du Jabaroute et la Terre de descente des théophanies… Il est l’être réunissant la source de chaque science, et c’est de lui que jaillissent pour la création connaissances et Secrets, en fonction toujours de la prédisposition de chacun à recevoir ces sens profonds… c’est ainsi que disait Mawlay Abdessalam ibn Machîch : « Ô Allah, prie sur celui de qui jaillissent les Secrets, de qui proviennent les Lumières, en qui furent condensées les Réalités, en qui furent descendues les Science de Adam, celui que ne purent cerner et comprendre les créatures » , et les Prophètes (‘alayhimus salam) sont les créatures qui reçurent le plus de ces sens profonds, provenant tous de la Hadra par Excellence, et après eux viennent les Connaissants par Allâh -ta’ala-, conformément au Hadîth: « Les Savants sont les héritiers des Prophètes » [Rapporté par Abou Dawoud, at-Tirmidhiy, ibn Mâjah et ibn Hibbân]

Ainsi donc sayiduna Moussa (‘alayhis salam) fut déposé dans une eau issue de l’eau originelle, une eau qui avait pris la couleur du cristal… il s’agissait de l’eau de la Science de la Charî’a dont il but, une eau issue de la Hadra Absolue Muhammadienne. Quant au coffre, il s’agit d’un symbole indiquant le corps humain, c’est à dire le tombeau renfermant le Secret de l’Esprit. La toute première chose que Allâh -subhânahu wa ta’ala- créa est le soukoûn, duquel provient la froideur… Il contempla ce soukoûn d’une vision d’Amour et de Beauté, et le soukoûn fut alors agité d’un désir ardent pour le Créateur… c’est de cette agitation qu’apparut la chaleur. Cette chaleur se mélangea alors à l’humidité issue du froid, et ainsi apparurent les quatre éléments que sont l’eau, le feu, l’air et la terre. A partir de ces quatre éléments, l’univers tout entier put prendre forme. Puis Allâh -ta’ala- les plaça dans le corps de l’être humain, faisant de ce dernier une copie conforme de l’univers… et c’est en ce sens que sayiduna ‘Ali (radiAllâhu ‘anhu) dit: « Te considères-tu comme un être petit et insignifiant, alors qu’en toi fut plié l’univers tout entier ? » 

Puis, lorsque le Créateur insuffla de son Esprit (rouh) dans ce corps, il devint de ce fait une image à la fois du monde noble et élevé (‘olwiy) et du monde bas et vil (soufliy). C’est pour cela que tout ce que tu peux imaginer avec ton esprit créé est lui aussi créé… tout ce à quoi tu penses existe bien réellement, quand bien même tu ne l’aurais pas vu de tes yeux, et aussi étrange et improbable que cela puisse paraître… Car tout ce qui se présente dans ton imagination n’est autre que le produit issu de la Hadra de « kun / Sois » … comprends donc ceci. Nous avons dit que le coffre était un signe renvoyant au corps de sayidina Moussa… c’est donc comme si, lorsque l’Esprit fut insufflé en lui, ce dernier s’était mis à exercer son rôle (yulqi*), tandis que les choses se produisaient comme il fallait qu’elles se produisent… La Hadra Moussawiya devint ainsi donc la Hadra de l’Apparition du Alif, conformément au verset: « Il jeta (alqâ*) son bâton et voilà que c’était un serpent évident » [s7.v107], après que se soient réalisées en lui les différents degrés du talaqqi : « Et J’ai répandu (wa alqaytu*) sur toi une affection de Ma part, afin que tu sois élevé sous Mon œil » [s20.v39]

*Remarquons ici qu’à chaque fois, l’expression utilisée en arabe est construite avec un mot partageant la même racine que le mot ilqa…

Et c’est donc conformément à cette règle du talaqqi et de l’ilqa (voir Le Secret de la Bay’a) que Allâh -subhânahu wa ta’ala- lui accorda la Science et la Connaissance divine, matérialisée par le fait qu’il fut jeté dès le plus jeune âge dans l’océan, symbole du savoir. Il accéda ainsi donc à la part de Connaissance que Allâh lui avait réservé, et dirigeait son propre coffre selon la force spirituelle qu’elle recèlait… Et Allâh -ta’ala- lui accorda pour cela importance et grandeur face aux autres, de par le fait de la levée du voile séparant le corps de l’esprit, et ainsi les lois de l’esprit purent s’exprimer par le coffre, comme le mentionne le verset qui traite des héritiers spirituels de Moussa -‘alayhis salam-, et en particulier sayiduna Tâlout: « Et leur prophète leur dit: « Le signe de son investiture sera que le Coffre va vous revenir; objet de quiétude inspiré par votre Seigneur, et contenant les reliques de ce que laissèrent la famille de Moussa et la famille de Haroun. Les Anges le porteront. Voilà bien là un signe pour vous, si vous êtes croyants! » » [s2.v248] La force et la puissance spirituelle de sayidina Moussa demeura ainsi donc dans le coffre, et il en bénéficia dans son cheminement au travers des Secrets des cieux élevés, par lesquels il put atteindre les Réalités des trois mondes.

Allâh -subhânahu wa ta’ala- fit de l’esprit le dirigeant du corps humain, tandis que ce dernier est tel un instrument que manipule l’esprit à sa guise. Nous constatons ainsi que Allâh conçut le Moulk de telle sorte qu’une chose agisse sur une autre suivant la nécessité de certaines créatures par rapport à d’autres, de façon à ce que le monde se tienne par lui même… l’accès à ce qui profite se réalise donc lorsqu’une chose concorde avec une autre pour donner le résultat espéré. Ainsi, si la pluie ne tombait pas, la terre ne produirait pas de récolte… si tu ne sèmes rien, tu ne mangeras rien… sans mariage, tu ne saurais avoir de descendance… et ainsi de suite. En considérant l’ensemble de ces causes et effets, tu te rends compte que l’un est toujours au service de l’autre… le monde entier est donc partagé en deux catégories: d’un côté les éléments acteurs et de l’autre les éléments sur lesquels on agit, et lorsqu’une chose est à un moment donné actrice, dans un autre moment elle devient l’élément sur lequel on agit. Allâh fait donc agir et réagir le monde par le monde lui-même, tout en sachant que ce monde ne persiste que par Lui.

Si en revanche tu considères les choses du point de vue de la Haqîqa, tu constateras que l’Ordre et les Noms divins sont les acteurs. Tu verras alors que le Vrai fait fonctionner le monde par l’image du monde lui-même, c’est à dire par l’Homme Complet (al-Insân al-Kâmil), et c’est ainsi que le Hadîth mentionne la parole du Messager d’Allâh: « Allâh créa Adam à Son image » [Rapporté par al-Boukhâriy et Mouslim]. Allâh -subhânahu wa ta’ala- le forma donc à Son image, c’est à dire selon Ses Noms et Ses Attributs… et ceci bien sûr sans houloûl ni ittihâd (sans réunion ni unification ni mélange du Créateur avec Sa création!)… l’Homme Complet est ainsi une image du monde, de par le fait qu’il est l’être réunissant toutes les parties et les aspects de ce dernier.

Et c’était là le cas de sayiduna Moussa, qui était la manifestation physique du Alif Mouqaddar du Nom al-Rahmân, ce qui lui conférait ce pouvoir et cette capacité à agir sur le monde créé, par la permission d’Allâh -ta’ala-, en ayant recours à la Science issue du Alif. C’est comme cela qu’il agit sur la mer et sur la pierre, et en ceci également se trouve une compréhension cachée… comme le mentionne le Hadîth, Assiya (radiAllâhu ‘anha) l’épouse de Pharaon, s’adressa à ce dernier en disant: « il sera la prunelle de mes yeux et des tiens » [s28.v9]. Pharaon répondit à cela en disant: «Il sera la prunelle de tes yeux à toi… quant à moi, je n’ai pas besoin de lui». Le Messager d’Allâh (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) dit à ce propos : « Par Celui par qui on jure, si Pharaon avait consenti à faire de lui la prunelle de ses yeux de même que le fit sa femme, Allâh l’aurait guidé comme Il l’a guidé elle, mais Il le priva de cela ». Ceci parce que, en ce qui concerne al-Insân al-Kâmil, tout ce que tu lui accordes de bien ou de mal, finit toujours par t’être retourné comme tu l’as pensé. Choisis donc pour toi même ce que tu désires. Pour comprendre ceci, il faut réaliser que la Vision première, avant la création, était une Vision absolue par les Noms divins du vide dans lequel nous plaçons des Alif Mouqaddar, c’est à dire la manifestation de Noms divins, dont les spécificités apparurent au sein du soukoun, lorsque le Vrai Se dévoila à lui afin qu’apparaisse la particularité de chaque Nom… Tout ce qui se trouve dans cet univers est donc la trace de la manifestation d’un Nom divin, et le Vrai permet le fonctionnement du monde par l’intermédiaire de Ses Beaux Noms.

Afin de comprendre un peu mieux ceci, voici un schéma représentatif:

Hadra Moussawiya: Le cheminement du hâ' vers le Alif

 

Le Hâ’ ul-Hâwiya se divise donc, selon les Beaux Noms, jusqu’à 99 parties, chaque partie comprenant un Nom de telle sorte que la partie lui faisant face contienne un Nom opposé à la première. La centième partie contient quant à elle le Nom Suprême Caché, qui recèle lui-même l’ensemble des autres Beaux Noms. Le centre du Hâ’ (le cercle) renferme tous les Noms, et sa partie cachée (Bâtin) recèle un Alif Mouqaddar… C’est pour cela que nous disons qu’il s’agit de la Qabdda Mouhammadiya Ahmadiya: le mîm Mouhammadiy renfermant dans sa partie bâtin le Alif Ahmadiy.

Nous disons aussi qu’il s’agit de la Ka’ba, de par le fait que la Ka’ba connue se trouve être le centre de la Terre, la Qibla vers laquelle se tournent les prieurs. Et de même, le centre du Hâ’ est la Qibla vers laquelle se tournent les cheminants, ceux dont la prière est perpétuelle et n’a pas de fin… Quant au mourid, dans son cheminement, il part du centre du Hâ’ vers le Alif Unique Primordial (Alif ul-Fardâniy). S’il parvient donc, étant dans le Hâ’, à se positionner sur l’emplacement du Nom Suprême Caché, son cheminement sera accéléré, et les voiles le séparant du Alif lui seront levés. Quant aux deux lâm, ils renferment chacun le nombre de 70 voiles, c’est à dire 70 Alif séparant le Vrai de la création.

Selon Abou Hâzim, selon Sahl ibn Sa’d: Le Messager d’Allâh (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) a dit: « Allâh -‘azza wa jall- est de derrière soixante dix mille voiles de Lumière et de ténèbres, et il n’est pas de nafs qui perçoive du son de ces voiles sans être anéantie » [al-Mou’jam al-Kabîr]

Celui donc qui réunira toute son attention dans le Secret du Secret se verra faciliter le dépassement de ces voiles. Quant à celui qui demeurera positionné sur la partie d’un Nom autre, il devra compléter le tour du Hâ’ jusqu’à ce qu’il soit passé par chacun des 99 Noms… Et lorsque le cheminant se réalisera au travers du Alif Mouqaddar, il le verra fluer dans chacun des 99 Noms, de la même manière que le chiffre 1 flue dans l’ensemble des nombres. Lorsque Sayiduna Moussa (‘alayhis salam) apparut par l’apparition du Alif du Nom al-Rahmân, depuis sa partie haute (étant donné qu’il fut un Prophète et un Messager)… on le vit alors agir sur le Soukoûn par sa canne, en y faisant apparaître et disparaître ses lettres. La Prophétie commence au Alif et descend dans le ‘ afin d’y faire apparaître les Lois du Vrai. Quant à la Sainteté, son cheminement débute par le Hâ’, et on accède à l’élévation spirituelle en atteignant son Barzakh, dans le Alif… et dans le Hâ’, on trouve uniquement la Science issue du Alif, non sa mise en application… comprends donc bien ceci!

C’est ici que nous comprenons la parole de celui qui dit: « Nous avons plongé, nous autres les Saints, dans une mer où les Prophètes se sont arrêtés aux rivages »
Les rivages auxquels se sont arrêtés les Prophètes sont en réalité le Hâ’, de par le fait qu’ils descendaient depuis ce qu’il y a de plus élevé (le Alif) vers ce qu’il y a de plus bas (le Hâ’)… tandis que les Saints voient leur cheminement monter et s’élever depuis ce qu’il y a de plus bas vers ce qu’il y a de plus haut… car la Prophétie est une pureté parfaite et sans souillure, suscitée à la création afin de leur transmettre la Loi divine… quant à la Sainteté, son cheminement s’opère vers l’Absolu duquel partit le Prophète, et ce cheminement n’a pas d’autre fin que l’accès à un point…

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