بسم الله الرحمن الرحيم
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Si les musulmans s’unissaient dans la quête de Vérité…

Résumé de l’assise du 23 Mars 2018 / Jumu’a 5 Rajab 1439 [Partie 6] :

[…]
Ceci est donc ce que nous estimons être la plus noble et la plus distinguée de toutes les sciences… et Allâh est plus Savant. C’est-à-dire que cette Science indicatrice de Son Essence : c’est cela, la véritable Science. Et si le musulman était intelligent, en aucun cas il n’accorderait plus d’importance à une science, quelle qu’elle soit, qu’il n’en accorde à la Science du Nom divin. Le premier verset révélé à sayidina al-Mustafa ﷺ, dans l’école Muhammadienne, au cœur de la grotte de Hira, dans le dernier tiers de la nuit, soit dans la première heure de la perception de la nouvelle (naba’) venant du Seigneur ﷻ : « Lis ! » or, l’ordre de lire implique la nécessité d’un intellect, te conférant la capacité de lire. Celui qui n’a pas d’intellect ne peut pas lire.
« Lis ! »
Que dois-je lire ?
« Lis, par le Nom de ton Seigneur qui a créé ! »

De ce fait, la Lecture véritable et primordiale, c’est la Lecture du Nom divin. Quant à tes études et tes recherches dans tout le reste, cela ne relève au mieux que du fard kifâya (obligatoire pour une partie des gens qui dispenseront les autres de l’apprendre). Si l’ensemble des musulmans, avec toutes leurs spécialisations et leurs ramifications respectives… s’ils s’unissaient dans l’Unicité du Créateur et se dédiaient à la recherche du Secret de la vie et de la mort, cette Loi divine s’étendant et s’appliquant aux moindres particules de cet univers… que se passerait-il ?
Le Secret de la Vie leur serait révélé. Et on ne dit pas que dès lors ils seraient en mesure de faire revivre les morts, non… ça, c’est le propre de sayidina ‘Issa (‘alayhi s-salâm). Cependant, ils seraient les détenteurs d’un Secret, bâti sur les bases d’une preuve et d’une démonstration concrète et évidente, la Science divine de Comment Allâh fit apparaître Son Dessein (amr), et Comment le fera-t-Il retourner à ce qu’il était originellement.

Notre Seigneur ﷻ dit en effet : « Le jour où Nous plierons le ciel comme on plie le rouleau des livres. Tout comme Nous avons commencé la première création, ainsi Nous la répéterons. C’est une promesse qui Nous incombe, et Nous l’accomplirons [1]. »
Alors, que dois-tu chercher ?
Tu dois chercher dans ces cieux, jusqu’à parvenir au Secret du pliement des cieux et de la terre et ainsi comprendre comment fut le début de la création, et comment sera sa fin. Et si, comme c’est le cas aujourd’hui, l’être humain s’imagine être plus savant qu’il ne l’a jamais été dans l’Histoire de l’humanité… comment était donc la Terre avant que l’Homme n’y apparaisse ?
Quelle est l’histoire de la Terre ?
Comment a-t-elle été créée ?
Comment ces cieux ont été créés ?
Nul ne peut apporter de réponses à ces questions sur base de simples théories, théories qu’il nous serait demandé d’assimiler à la Haqiqa. Le seul et unique moyen est de revenir à la grande nouvelle, al-naba’ al-‘adhîm, qui n’est autre que le Livre du Seigneur ﷻ, car en lui tu trouveras l’histoire des cieux, l’histoire de la terre, et l’histoire de toute la création. Dans l’histoire de la création, ce n’est que relativement tard que l’être humain fit son apparition. La Terre était déjà des millions d’années avant que l’Homme n’apparaisse. Donc même s’il travaillait à la réunion de sa propre histoire, sa connaissance ne comprendrait pas ce qui exista avant lui. Et quoi qu’il arrive, sa connaissance se limiterait à la connaissance de la nature des choses, ou aux événements dans les faits-mêmes… mais en aucun cas cela ne s’étendrait à la Haqiqa des choses.

Car la Haqiqa des choses, qui te l’apporte ? Le Livre du Seigneur.
Et qui a rapporté le Livre du Seigneur ? C’est l’Homme.
Comment a-t-il fait ? Par l’intermédiaire du naba’.

De là, il est parfaitement établi que la Science est Unique : il s’agit de ce qui est transmis du Seigneur vers le Prophète ou vers le Messager… et lorsque nous traiterons du maqâm de la Risâla et que nous nous dédierons à lui, c’est-à-dire au domaine du Moulk, nous rapporterons des exemples concrets de cela. De là, nous mettrons en évidence que, entre ce qu’ont apporté les théories formulées par de simples hommes, et ce dont nous informa sayiduna al-Mustafa ﷺ… il y a un monde. Tout ce à quoi est parvenu l’être humain, et tout ce à propos de quoi tu dis « tel scientifique a découvert ceci… » par exemple, le scientifique untel a déterminé le centre de la Terre. Nous te rapporterons alors un verset du Coran, et nous te dirons « le Messager d’Allâh ﷺ a dit… », c’est-à-dire dans le domaine du Moulk, car il s’agit-là d’un domaine dans lequel tu ne peux nier les faits. Quant au maqâm de la Noubouwa qui est notre sujet actuel, nous y évoquons les nawâmis et les fils de la Capacité (qudra) du Créateur ﷻ à faire apparaître le Malakoûte… soit ce qui concerne la Haqiqa cachée au-delà des choses créées. Voilà pourquoi nous ne nous attardons pas pour le moment à parler de la forme apparente des choses…

Vint sayiduna ‘Ali (karramAllâhu wajhah) qui nous dit dans sa fameuse parole que le Coran tout entier se trouve réuni dans Oumm al-Kitâb, c’est-à-dire la Fâtiha ; que ce qui se trouve dans la Fâtiha se trouve dans la Basmala ; que ce qui se trouve dans la Basmala se trouve dans « bismi-Llâh »… dans bismi-Llâh, c’est-à-dire dans le Nom Allâh. Pas dans Allâh, car « Allâh » est indicateur de l’Essence, mais bien dans le Nom « Allâh », ou autrement dit : le Alif, les deux lâm et le hâ. Tout ce qui se trouve dans le Coran se trouve dans le Nom « Allâh ». Quant à ce qui se trouve dans « bismi-Llâh »… car la Haqiqa du Nom ne saurait être lue que par la Haqiqa du bâ, dont le Secret est le Point, et je suis le Point. Voilà ce que nous a dit sayiduna ‘Ali (karramAllâhu wajhah). Tel est le Savant, celui qui a pris la Science la plus Unique. Quant aux autres, leurs sciences se sont réparties dans de multiples domaines. Voilà pourquoi sayiduna al-Mustafa ﷺ nous dit : « Je suis la Ville de la Science, et ‘Ali en est la porte » : c’est ainsi qu’il a choisi et nous a indiqué celui qui était parvenu à la Science indicatrice de l’Unicité du Créateur ﷻ.

[1] Sourate al-Anbiya, verset 104.