بسم الله الرحمن الرحيم
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La Lumière de l’intellect encéphalique
Résumé de l’assise du 9 Mars 2018 / Jumu’a 22 Jumada II 1439 [Partie 1] :
Nous revenons à la Lecture du lâm al-‘ishq par le moustaqarr de la Noubouwa, dans l’étude du Alif al-Mouqaddar indicateur de l’Unicité du Créateur. Et dans ce cours qui sera le huitième de la série, nous commencerons par un Hadîth dont on retrouve plusieurs versions différentes, et nous nous baserons ici sur celle de sayidina ibn ‘Abbâs (radiAllâhu ‘anhu) qui nous rapporte l’invocation que le Prophète ﷺ avait l’habitude de faire pour conclure ses veillées passées en prière : « Ô Allâh, place de la Lumière dans mon cœur, place de la Lumière dans mon ouïe, place de la Lumière dans ma vue, place de la Lumière à ma droite, et de la Lumière à ma gauche, place de la Lumière devant moi, et de la Lumière derrière moi. Et ajoute-moi de la Lumière, et ajoute-moi de la Lumière, et ajoute-moi de la Lumière. »
Cette invocation est la même que celle que le Prophète ﷺ avait l’habitude de faire lorsqu’il se rendait à la mosquée, excepté que dans cette dernière il ajoutait « et de la Lumière dans mes poils, et de la Lumière dans ma peau, et de la Lumière dans ma chair, et de la Lumière dans mon sang, et de la Lumière dans mes os… » jusqu’à dire : « et fais de moi une Lumière. » Seulement dans le dernier tiers de la nuit, il se limitait à l’invocation précédente. Les versions rapportées de ces invocations sont toutes authentiques, et il s’agira de comprendre ce qui distingue l’une de l’autre au travers de la manière avec laquelle il convient d’implorer le Miséricordieux… car l’invocation de celui qui se dirige vers la mosquée diffère de l’invocation de celui qui achève son qiyâm al-layl.
Si l’on se penche sur ce Hadîth et sur le sens de la Lumière dans l’ensemble des membres du corps, on constate que le mot « Lumière » évoque un sens qui diffère d’un membre à un autre. « de la Lumière dans mon ouïe » renvoie à quelque chose d’audible, « de la Lumière dans ma vue » renvoie à un dévoilement (kachf) et à quelque chose qui se révèle à la vision de l’individu. « de la Lumière dans mon cœur » renvoie à un dévoilement de l’ensemble de toutes les informations. Et finalement, la Lumière dans les membres physiques renvoie à ce que ces derniers seraient amenés à réaliser en terme d’actes d’adorations.
Donc lorsque la Lumière est projetée dans le cœur, elle dévoile l’individu au sujet d’informations spécifiques : les choses s’éclaircissent pour lui, et il commence à saisir la Science intérieure. Lorsque cette Lumière du cœur s’unifie à la vision des yeux, et que l’individu commence à la voir y compris les yeux ouverts, en plein jour, alors il découvre ce qui se trouve au-delà des apparences des choses. Et si la Lumière s’unifie à l’appareil auditif, l’individu commence à percevoir des hawâtif (inspirations divines sonores), ou bien le tasbîh des créatures autour de lui.
Le Prophète ﷺ demanda donc de la Lumière pour l’ensemble des parties de son corps et pour l’ensemble de ses états, afin qu’absolument rien de ce qui constitue son entité ne soit détourné de cette Lumière. Il demanda cela lorsqu’il se rendait à la mosquée, et il le demanda également au terme de ses prières nocturnes. Sayiduna al-Mustafa ﷺ voulait éviter d’accorder la moindre considération à tout autre que la Lumière du Créateur ﷻ, il voulait se consumer et s’éteindre entièrement dans cette Lumière. Et il n’implorait le Seigneur qu’en ayant pleinement réalisé l’état de « Lumière sur Lumière ». Toujours, il demandait une augmentation de cette Lumière. A partir du moment où sayidina al-Mustafa ﷺ, depuis son degré éminent et sans pareil, demandait une augmentation de sa Lumière… « Et ajoute-moi de la Lumière, et ajoute-moi de la Lumière, et ajoute-moi de la Lumière »… que nul n’aille s’imaginer, qui qu’il soit et en aucun cas, qu’il pourra parvenir à quelque compréhension que ce soit, ni à quelque ouverture de la vision intérieure, sans la Lumière de sayidina al-Mustafa ﷺ… ou, d’une manière plus générale, sans la Lumière du Créateur ﷻ. S’il existait une autre porte, une autre voie d’accès à cela, sayiduna al-Mustafa ﷺ l’aurait demandé ! Or on constate bien qu’il ne demande, que ce soit dans son allée à la mosquée ou dans la conclusion de ses veillées, qu’une seule et même chose, de même nature.
La demande de Lumière pour l’ensemble des membres du corps est une demande visant à ce que chacun de ces membres reçoive et soit embelli par la Lumière de la connaissance ésotérique (ma’rifa). Voilà pourquoi, lorsque le disciple reçoit la Lumière dans son cœur, et lorsqu’il commence à la voir dans la pratique de son dhikr… il doit fournir et redoubler d’efforts, jusqu’à ce que cette Lumière s’unifie à sa vue, à son ouïe, et qu’il la retrouve dans l’ensemble des parties de son corps. Parce que si cette Lumière de la ma’rifa vient à prendre place dans l’ensemble des parties de son corps, alors il touchera la ma’rifa, il entendra la ma’rifa, il verra la ma’rifa… il vivra la ma’rifa, comme s’il était un flux circulant au cœur de la ma’rifa ! Il percevra les sens profonds à chaque instant de sa vie… Si en revanche la Lumière reste et demeure enfouie dans le cœur uniquement, alors il ne sera à même de percevoir les sens profonds de la ma’rifa qu’au cours des efforts qu’il fournira pour parvenir à la contemplation de cette Lumière.
Disions-nous, lorsque le cheminant retrouve la Lumière dans l’ensemble des parties de son corps, et qu’il se débarrasse des ténèbres de l’ignorance et de l’égarement… parce qu’en vérité, les ténèbres cernent l’individu de toutes parts. Et en ce sens il y a un Hadîth limpide et explicite, authentifié par al-Albâniy : « Allâh créa la création dans les ténèbres… » donc à partir du moment où Allâh créa la création dans les ténèbres, cela veut bien dire que toute chose constituant ton entourage est ténèbres. «…Puis, Il projeta sur eux de Sa Lumière. Celui qui prend de cette Lumière sera guidé. Celui qui n’en prend pas sera égaré. C’est pourquoi je dis « le Qalam est sec à propos de la Science d’Allah. » » [1]. Nous parlons de perdition, car les ténèbres cernent l’individu de toutes parts. Ou autrement dit : à ta droite il y a des ténèbres, à ta gauche il y a des ténèbres, devant toi il y a des ténèbres, derrière toi il y a des ténèbres, au-dessus de toi il y a des ténèbres, en-dessous de toi il y a des ténèbres… voilà ton état. Cependant, si tu cherches en toi-même, tu découvres qu’il s’y trouve un Secret, lié à la Lumière du Seigneur ﷻ. Dès lors, par cette Lumière, il s’agira d’œuvrer et faire en sorte qu’elle englobe et tout ton corps, jusqu’à le submerger entièrement. Puis, tu passeras aux directions, et ceci fait tu pourras considérer que la Lumière cerne tout de toi-même, jusqu’au moindre de tes états.
Il s’agira d’œuvrer et faire des efforts sur les directions… sachant que le Shaytân vient par ces directions, avec grande facilité. Il vient à toi par les quatre directions : droite, gauche, devant, derrière. [2] Il y a deux directions par lesquelles il ne peut pas venir : au-dessus et en dessous, car ces deux directions sont les directions depuis lesquelles te parvient la Miséricorde divine, c’est-à-dire cette Force Lumineuse. [3]
Lorsque la Lumière parvient à un membre du corps, il lui devient facile de saisir (‘aqala) ce qu’elle apporte et de s’éloigner de ce qu’elle interdit. Parce que, si par exemple tu retrouves la Lumière dans ta main, tu constateras que cette main craint Allâh, et qu’elle ne saurait prendre que ce qu’elle est en droit de prendre. Concernant le pied, tu constateras qu’il ne se dirigera dès lors plus que vers les endroits où descend la Miséricorde divine, et en aucun cas vers les endroits qui suscitent Sa Colère. Et ainsi de suite pour l’ensemble des membres du corps, jusqu’à ce que l’ensemble de ces membres devienne un réceptacle (moustaqarr) pour la nouvelle (naba’) apportée par la Lumière du Créateur ﷻ. Car le moustaqarr de la Noubouwa ne saurait en aucun cas être un moustaqarr dans la pensée, à défaut de l’être dans le corps. Ça, c’est strictement impossible. Lorsque nous parlons du moustaqarr de la Noubouwa, nous renvoyons à quelque chose d’éminemment élevé, un corps entièrement Lumineux, totalement exempt de toute considération de corporalité matérielle : une entité qui sera devenue, véritablement, « Lumière sur Lumière ». Quant à celui chez qui la Lumière demeure dans le cœur, sans s’être encore unifiée à l’ensemble de son corps, celui-là n’a aucune part dans ce moustaqarr que nous évoquons. Il ne s’agit pas ici d’étudier la partie théorique… ici, nous nous adressons à ceux qui œuvrent et s’efforcent sérieusement de mettre en pratique cela !
Donc si ta langue est impure, si ton pied est impur, et si ta main est impure… tu ne peux pas dire que ton cœur quant à lui est pur… car le cœur ne peut pas être à lui seul un moustaqarr pour la Noubouwa. Et le Hadîth de sayidina al-Mustafa ﷺ vient nous dire : « Dans le corps se trouve un morceau de chair qui, s’il est bon, tout le corps est bon… et s’il est mauvais, alors tout le corps est mauvais : il s’agit du cœur. » [4] Par conséquent, tant que le corps n’est pas bon, cela veut bien dire que le cœur n’a pas encore atteint l’état de pureté.
Parce qu’il y en a certains qui s’imaginent que le cœur peut tout à fait être pur, tandis que les membres du corps font tout et n’importe quoi. En vérité, tes membres ne sont que des traducteurs exprimant et mettant à jour ce qui se trouve caché en ton cœur. Donc si tes membres sont dans l’obéissance à ton Seigneur, ils n’agissent que conformément à la Lumière que le Seigneur a placé en ton cœur. Et si tes membres contredisent ce qu’ont apporté Allâh et Son Messager ﷺ, alors tu es mis face à l’évidence de ton état, et tu as la preuve que ton cœur est toujours malade. Et si ton cœur est malade et que sa maladie s’exprime par tes membres, tu sais que tu n’as pas de réceptacle apte à recevoir la nouvelle (naba’) censée te parvenir. Dès lors, tout ce qui te parvient ne sont que des insufflations sataniques et des waswas de Iblîs.
Disions-nous, lorsque la Lumière parvient à un membre du corps, il lui devient facile de saisir (‘aqala) ce qu’elle apporte et de s’éloigner de ce qu’elle interdit. Donc si par exemple Allâh projette de la Lumière dans le cœur, ce cœur devient apte à prêter foi en l’inconnaissable (ghayb), à suivre et à se conformer à tout ce qu’apporte la religion. Voilà pourquoi, dans le Coran, le Seigneur Tout-Puissant s’adresse à la Lumière du cœur, c’est-à-dire à son intellect… car lorsqu’Il s’adresse au cœur, il ne vise pas uniquement le cœur, dans le sens l’organe… mais plutôt, Il s’adresse à l’intellect (‘aql) du cœur ! Et lorsque le cœur (qalb) devient fou’âd (habité par la Lumière) il prête foi et atteint al-Imân en le ghayb. Voilà pourquoi, dès l’instant où le disciple prend la bay’a et voit la Lumière : il n’a plus aucun doute relatif à la Tariqa… excepté s’il veut lui-même être un négateur. Parce que quand l’individu voit la Lumière d’Allâh, il a la preuve évidente et croit obligatoirement en le ghayb, c’est-à-dire en Allâh, en ses anges, en ses Livres, en ses Messagers, en le Jour dernier et en la prédestination, avec ce qu’elle comprend de bien et de mal.
Puis, après le cœur, concernant la Lumière dans l’ouïe et dans la vue, « Ô Allâh, place de la Lumière dans mon cœur, place de la Lumière dans mon ouïe, place de la Lumière dans ma vue… » c’est-à-dire qu’il s’agit ici de la tête, la partie la plus élevée du corps. Et comme nous l’avions expliqué dans les cours précédents, l’intellect (‘aql) est le joyau du corps, et il se trouve réparti dans l’ensemble de ce dernier. Il n’a pas d’emplacement spécifique, comme on peut le dire ou le penser parfois : « l’intellect se trouve dans la région de la tête ». Cependant, dans son invocation, le Messager d’Allâh ﷺ a commencé à diviser ce corps, demandant dans un premier temps la Lumière dans le cœur, puis dans l’ouïe, puis dans la vue. Dans l’ouïe et dans la vue, c’est-à-dire dans la tête… et cette partie-là, nous la désignons comme étant l’intellect encéphalique [5] (‘aql ad-dimâgh), c’est-à-dire les informations qui sont saisies et stockées dans le crâne. Nous distinguons donc désormais l’intellect encéphalique de l’intellect du cœur, nommé fou’âd. Et c’est ainsi que nous allons pouvoir diviser et répartir chaque région du corps selon l’intellect qui lui correspond. L’intellect encéphalique est quant à lui celui qui a la capacité de planifier et d’organiser, en plus de diriger et réunir les perceptions des cinq sens. Il est donc ce qui contrôle la volonté de percevoir et d’agir par ces cinq sens. Et cette Lumière de l’intellect encéphalique sert à l’être humain à communiquer et interagir avec le monde physique et matériel. L’intellect encéphalique te donne le sens du goût, le sens du toucher, le sens de la vue, de l’ouïe… etc, pour que tu comprennes la nature de ce qui t’entoure.
Quant à l’intellect du cœur, il ne te donne évidemment pas toutes ces sensations perçues du Moulk. Plutôt, il te donne la Science de ce qui se trouve au-delà des formes physiques constituant ce monde créé. Ou dit autrement : il te donne la Science de ce qui relève de l’inconnaissable (ghayb), ou la Science de ce qui se trouve dans le Malakoûte.
L’élévation spirituelle débute par l’entrée de la Lumière dans le cœur, jusqu’à ce qu’elle s’épanouisse et prenne le contrôle du corps tout entier… mais malgré cela, le Messager d’Allâh ﷺ rajoute tout de même à la fin : « Et ajoute moi de la Lumière, et ajoute moi de la Lumière, et ajoute moi de la Lumière »… A partir du moment où de la Lumière se trouve dans ce cœur, et qu’il est dès lors en mesure de saisir les éléments du ghayb, et que l’ensemble des membres du corps sont passés sous le contrôle et sous l’emprise totale de l’intellect encéphalique (‘aql ad-dimâgh)… pourquoi demanderait-on à Allâh de nous rajouter encore de la Lumière ?
Comprenons bien que dans ce « et ajoute-moi de la Lumière », il se trouve un Secret… c’est un état spirituel qui, lorsque le cheminant y parvient, correspond à un état éminemment élevé : Il s’agit de la Lumière d’Allâh insufflée en Adam, c’est-à-dire en al-Insân al-Kâmil. Cela veut donc dire que, par cette invocation, ce qui est voulu c’est le retour à l’intellect suprême (al-‘aql al-akbar), ou au Souffle premier insufflé en Adam (‘alayhi s-salâm).
Dans le premier degré spirituel, celui de la foi en le ghayb, ne viens donc pas dire que tu es parvenu au degré du Souffle premier. Non. Lorsque la Lumière entre dans ton cœur, tu as simplement atteint le degré de al-Imân et de ses six piliers. Puis, il s’agit d’apprendre à percevoir par les cinq sens les éléments constitutifs de ton entourage physique et matériel. Puis, si tu recherches un supplément à cela, tu parviens au degré de l’Esprit, c’est-à-dire à la réception de ce Souffle premier que reçut Adam (‘alayhi s-salâm).
Parce que si le cheminant ne franchit pas ces étapes de Lumière du cœur et de ‘aql ad-dimâgh, jusqu’à parvenir à la Lumière de l’intellect suprême, qui est la Lumière de al-Insân al-Kâmil, ou la Lumière de la Science des Noms divins… il est impossible à l’individu de percevoir cette réalité finale. Si dès le début il parvenait à cette Lumière, il tomberait foudroyé, et dès lors, il ne tirerait aucun profit de sa vision. Il serait totalement incapable de saisir ou percevoir quoi que ce soit par l’intellect. Parce que le verset nous dit bien : « lorsque Je l’aurai façonné et lui aurai insufflé de Mon Esprit… » [6], nous voyons bien ici que le Souffle divin intervient après le façonnage de l’être humain. Et chez sayidina Adam, ce façonnage fut un façonnage par la Science du ghayb dans le cœur d’une part, et d’autre part ce fut un façonnage de l’intellect encéphalique afin d’être en mesure de percevoir son entourage au moyen des cinq sens… et c’est seulement ensuite qu’intervint l’insufflation de la Lumière divine, c’est-à-dire de la Science des Noms : « Et Il enseigna à Adam tous les Noms » [7]. C’est grâce à cette succession d’étapes spécifiques que Adam (‘alayhi s-salâm) fut capable de stocker les informations, constituant lui-même en quelque sorte un « dossier » pour l’ensemble de toutes ces informations que le Seigneur avait insufflé en lui. Et si le Seigneur avait insufflé en lui de Son Souffle, sans qu’il n’ait été préalablement façonné, alors cet Homme n’aurait pas été capable de se contrôler lui-même et de gérer la réception de toutes ces informations.
Lorsque le disciple prend la bay’a et accède à la Lumière de son Shaykh, il se retrouve alors lié à l’intellect élevé (‘olwi), qui l’élèvera vers ce façonnage parfait et initial de tout un chacun. C’est ainsi que le disciple revient vers la Science véritable : la Science des Noms divins, qui n’est autre que la Science des Prophètes et des Messagers, (‘alayhim as-salâm), et qui est un miracle d’Allâh ﷻ. Par cette Science, l’individu parvient à aller au-delà et à transcender les règles auxquelles est soumis ce monde créé, et ce grâce à la Lumière par laquelle Il appuya Ses Prophètes, Ses Messagers et Ses Saints. Si quelqu’un parvenait à ce degré, il serait évidemment en mesure de transcender ces règles contraignant le monde créé, et alors apparaîtrait ce qui est connu chez les gens d’Allâh comme étant des prodiges (karamate). Et bien sûr, ce degré auquel serait parvenu un tel individu n’est pas le degré final, le degré le plus élevé qui soit… car la Science d’Allâh n’a ni début ni fin. Toutes ces étapes ne sont en vérité que des degrés. Et où que soit parvenu le cheminant dans sa quête, il est et demeure quoi qu’il arrive pauvre et nécessiteux vis-à-vis de la Science du Seigneur ﷻ.
[1] Musnad de l’Imam Ahmad.
[2] Allâh ﷻ dit : « Puisque Tu m’as mis en erreur, dit [Shaytân], je m’assoirai pour eux sur Ton droit chemin, puis je les assaillirai de devant, de derrière, de leur droite et de leur gauche. Et, pour la plupart, Tu ne les trouveras pas reconnaissants. » Sourate al-A’râf, versets 16 et 17.
[3] Pour en savoir plus : https://karkariya.fr/la-necessite-de-se-debarrasser-des-quatre-directions-2
[4] Rapporté par al-Boukhâriy et Muslim.
[5] Encéphale : Ensemble des centres nerveux contenus dans le crâne (le cerveau et ses annexes).
[6] Sourate al-Hijr, verset 29.
[7] Sourate al-Baqara, verset 31.